Grayssas

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Situé dans le département du Lot et Garonne, en direction de Valence, Perville, dans le causse du Quercy, en pays de Serres.

Un château et une villa « domaine agricole » sont cités en l’an 1271. De nos jours il n’en reste ni trace, ni souvenir.

Le long du chemin de Grayssas, on signale de nombreux fragments de tuiles à rebord, mais hélas, sans localisation possible.

Au lieu-dit Lassale-Bertrand, il existe un refuge, d’une forme assez curieuse, ressemblant à un trou. La terre qu’on a extraite est mêlée de cendres et de débris de poteries ; les fragments sont en terre rouge et grise, assez fine. On a mis à jour sur ce plateau deux squelettes déposés dans des excavations remplies de cendres, sans doute durant l’époque antique.

Le vallon de Sainte Croix, « vallée de Néguevieille », à la limite de Clermont Soubiran, en l’an 1842, l’aménagement du chemin de grande communication « actuellement route D 127 », entraîne la découverte d’un tronçon de voie antique sur lequel repose l’ancien pavage, en partie détruit et qui se compose d’une couche de mortier et de briques pilées, dont la largeur du chemin est peu considérable, bordé d’un côté, par des murs de soutient dont la hauteur ne dépasse pas 50 cm. Ces structures appartiennent à la voie antique dite : Clermontoise.

Jadis, il y avait un château au lieu-dit « Ségalié », appartenant à la famille du Lion de la Geyre. Il n’en reste qu’une ruine.

Une école laïque mixte est tenue par un instituteur, fréquentée par une vingtaine d’enfants.

Intéressons-nous aux églises

L’église de Grayssas a pour vocable Saint-Pierre-es-Liens. Elle date des années 1100, de style roman. En l’an 1641, on construit la chapelle dédiée à la Sainte Vierge. L’église est érigée en succursale du Canton de Puymirol. Elle perd ce titre en l’an 1707, et est unie à la paroisse de Sainte-Croix, comme annexe, par décret du 29 avril 1748. Puis, elle redevient autonome jusqu’aux années 1800. Elle est rattachée au Diocèse de Cahors puis, au Diocèse d’Agen en l’an 1808 à la création du Tarn et Garonne par Napoléon 1er.

A la Révolution française, le prêtre s’installe à Sainte-Croix. Le dernier prêtre est l’Abbé Sempé nommé le 15 novembre 1897. Il quitte le diocèse le 1er avril 1902. La paroisse est desservie par l’Abbé de Sainte-Croix, « paroisse voisine ».

L’église Saint-Martin de Lavenalède

Martin, qui es-tu ?: 1er évêque de Tours.  L’église date des années 1400. Erigée en annexe par décret du 17 avril 1706, à la paroisse de Grayssas et rattachée au diocèse de Cahors puis, au diocèse d’Agen en l’an 1808. Dans les années 2000, elle menace de tomber en ruine et le maire de l’époque réalise d’importants travaux au niveau de la toiture.

De nos jours 

Grayssas est rattaché à la Communauté de Communes des Deux Rives.

Ne pas oublier la petite randonnée balisée, ouverte en l’an 2021 : circuit de Néguevieille. On a le plaisir de parcourir 12 kms et d’y découvrir le village fleuri, l’église romane, le pigeonnier de type tour-carrée, deux lavoirs et, de nombreux points de vue sur le château de Lassale-Bertrand, la chapelle Saint-Martin ; d’écouter tout au long du chemin, la faune sauvage, les senteurs de la flore selon les saisons, le chant des oiseaux et de l’eau.

Bonne promenade dans ces lieux aux allures sauvages, si tranquilles et qui te font goûter la douceur de vivre.

Une personnalité de Grayssas

Jean-Philippe Gignoux dit, de Bernède et appelé : Général de Sainte-Croix. Le surnom de Bernède

lui vient d’un bien que sa famille possède dans la contrée. Cette famille n’a jamais été noble.

Il est né à Sainte-Croix le 13 juillet 1760, envoyé à l’école de Sorèze puis, sous-lieutenant à l’école

du génie de Mézières et lieutenant à Maubeuge en l’an 1788.

Capitaine de génie à Perpignan en l’an 1791, il se distingue à l’armée des Pyrénées orientales au

combat du Mas d’Eu, le 19 mai 1793. Il devient général de brigade au camp de Villelongue d’où il

est chassé le 7 décembre 1793, par les espagnols.  Arrêté et emprisonné au Castelet de Perpignan

par les représentants du peuple, le 17 décembre 1793. Accusé de trahison, il est décapité au camp

de l’Union près de Perpignan, par l’épouse du bourreau le 28 janvier 1794. Son innocence fut

prouvée par la suite mais, malheureusement, trop tard !!!

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