Et maintenant, parlons des églises !
Saint-Jacques de Lachapelle, dont il n’est plus question dans les années 1300.
Saint-Loup : qui fut peut-être, l’église primitive. Elle fut une possession de l’Abbaye de Moissac, mentionnée encore comme telle, dans les années 1300 et, sans doute, disparue dans les années 1400.
Sainte-Rose : édifiée entre la fin des années 1100/1200, d’abord dédiée à une sainte : Sainte-Marie de Rodonhou. Un édifice qui porte la marque de nombreuses reprises. Puis, elle prend le vocable de Saint-Rose de Viterbe « Viterbe= ville italienne ». Indépendante à l’origine, elle est, à partir des années 1200 et, par la suite unie, à l’église Saint-Jean-Baptiste en raison de l’insuffisance de ses revenus. Rebâtie dans les années 1500, elle sert de sépulture à une branche de la famille Durfort, seigneur de Clermont-Soubiran.
A Sainte-Rose on venait autrefois en pèlerinage, à cause de l’huile de lampe, qui avait la réputation de guérir les maux urticaires.
En l’an 1862, elle devient église paroissiale. La suppression du titre paroissial, et le transfert du presbytère, donnent lieu à de vives disputes et occasionnent des divisions qui obligent le prêtre Gleye à démissionner, en l’an 1869. Elle devient, à partir de l’an 1876, une simple chapelle de cimetière. Mais, de nos jours, c’est toujours à son ombre que veulent reposer les habitants de la paroisse.
L’église Saint-Jean-Baptiste, sans doute la plus ancienne et la plus importante, est bâtie, croit-on, sur l’emplacement d’un édifice gallo-romain. Située jusqu’aux années 1700, au pied de l’ancien château, à flanc de colline, au lieu-dit Goulap, tout à côté du cimetière Saint-Jean. Jugée trop petite et très humide, on décide de la reconstruire dans le village. La nouvelle église, œuvre de Théodore Olivier, a été élevée en l’an 1861, dans le style néo-roman. Le clocher n’a été construit qu’en l’an 1875 ; sa tour octogonale est remontée en l’an 1896, à la suite d’un incendie provoqué par la foudre.
Jean, qui es-tu ?
Sans doute le plus proche de Jésus de Nazareth. Il restera avec Jésus au jardin des oliviers, pendant son agonie sur la croix. C’est à lui que Jésus confiera sa mère, Marie. On ignore tout de sa mort. Une légende dit qu’il fut jeté dans un baquet d’huile bouillante dont il serait ressorti indemne.
Les petites sœurs des champs, fondée à Gandalou, vinrent s’établir à Malause en l’an 1920, à partir d’une communauté de Bergerac qui seule, a survécu aux tempêtes du début du siècle, contre les congrégations. Cette maison devient leur maison mère, avant de s’associer aux petites sœurs de l’Assomption.
En l’an 1940, a été construit une chapelle où ont été placées les reliques de l’Abbé Delpech, leur fondateur. A ce jour, les reliques de l’Abbé Delpech sont au cimetière de Sainte-Rose de Viterbe.
De nos jours : la mairie, l’église, les commerces, l’école, existent toujours… Voilà à quoi se résume le village ; sans oublier le passage du GR65 : chemin de Saint-Jacques de Compostelle, que plusieurs centaines de pèlerins empruntent en venant de Moissac via Pommevic, Espalais et la Gascogne. La commune de Malause est réunie à la Communauté des Communes des deux rives.