Naissance d’un département
21 novembre 1808 : Napoléon 1er signe la création du Tarn-et-Garonne. Montauban en est le chef-lieu. Valence 82 succède à Vallance 47 et devient chef-lieu de canton.
En 1822, décès de Noble Cyrus de Timbrune marquis de Valence et de Castels. Sans descendance, il est le dernier représentant de cette illustre famille de Timbrune.
En 1870, le général Victor Guilhem tombe dans les lignes prussiennes et décède. Une plaque commémorative est apposée sur la façade de sa maison, boulevard Victor Guilhem.
En 1869, on songe à la reconstruction de l’église Notre-Dame. Les travaux ne débutent qu’en 1895 après la démolition des vieux murs. La première pierre est posée le 1er mai 1895. L’église est terminée et consacrée en septembre 1902.
En 1892, François Moulenq, maire de Valence de 1860 à 1865 et conseiller municipal durant douze ans meurt. C’est aussi un archéologue de grande valeur sur l’agenais.
A la fin des années 1800-début 1900, la ville est dotée d’un hôpital, foirail, halle, boulevards, fontaines lavoirs…Les activités commerçantes demeurent aux abords des cornières médiévales.
Valence est une petite ville dynamique, comptant environ 3000 habitants. Tous les mardis, il y a le marché, et quatre fois par an des foires. La population rurale est attirée bien au delà du canton.
Les deux guerres (1914/1918 et 1939/1945) viennent troubler la vie de Valence.
Dés 1950, Valence ne cesse de prendre de l’ampleur, de s’embellir (naissance de nouveaux immeubles, marché à la volaille, stade municipal, collège…). La ville s’étend surtout côté nord, et rejoint le hameau de Cornillas.
Valence sait préserver son patrimoine historique et architectural, les lavoirs situés dans le quartier bas où coulent les sources. En effet, les lavoirs jouent un rôle essentiel, car l’eau est un bien précieux. Les lavoirs sont les vestiges les plus marquants de cette époque. C’est souvent aux lavoirs avec le linge et les battoirs que s’échangent et se trament les derniers potins de la ville.
Le lavoir Del Théron est le plus ancien.
En 1807, concernant le lavoir Saint-Bernard il est décidé de combler les marres du plaça trop boueuses (actuellement Place Jean-Baptiste Chaumeil). Le lavoir sert à abreuver le bétail et les chevaux des gendarmes impériaux. La toiture semi-circulaire est rajoutée à la demande des lavandières pour les préserver des intempéries.
Le lavoir Pé de Gleyze semble plus mystérieux, très peu de traces dans les archives. Sa forme rectangulaire est peu commune et reste agréable tout de même.
Les lavoirs Del Théron et de Saint-Bernard ont été inscrits à l’inventaire des monuments historiques en 1970.
En 1981, se crée le District des Deux Rives, qui est renommé en 2001 Communauté des Communes des Deux Rives. Cette collectivité est constituée de 28 communes sur 3 départements Gers, Lot-et Garonne et Tarn-et-Garonne, comprend 19000 habitants. Elle est présidée par Monsieur Jean-Michel Baylet et son conseil communautaire.
En 2018, le monument aux morts est inscrit au titre des monuments historiques, il est un des plus beaux de la région. Il démontre la qualité de l’œuvre et les compétences reconnues du sculpteur Paul Ducuing.
De nos jours, la commune de Valence est gérée par Monsieur le Maire Jacques Bousquet et son conseil municipal.
Aujourd’hui, nous pouvons remercier Édouard 1er roi d’Angleterre, Duc d’Aquitaine et seigneur d’Irlande d’être à l’origine de la création de Vallance, nouvelle bastide.
Au fil des siècles,, c’est une commune qui est devenue industrielle tout en gardant ses traditions comme les marchés, les foires qui accueillent de nombreux producteurs locaux avec leurs étals de fruits et légumes, mais aussi de nombreuses animations associatives.
Après 737 ans, ni l’histoire, ni la vie de Valence 82 ne s’arrête dans le temps, dans l’espace.